Sunday, April 29, 2007

Espagne: le Vatican va béatifier près de 500 “martyrs” de la guerre civile



L’Eglise catholique espagnole a annoncé vendredi une béatification massive cet automne à Rome de 498 “martyrs”, morts pendant la “persécution religieuse” des années 1930 en Espagne, notamment pendant les deux premières années de la guerre civile espagnole (1936-39).
Le Vatican procède régulièrement à des béatifications de ces victimes, mesures que critique la gauche espagnole, selon laquelle l’Eglise devrait demander pardon pour avoir soutenu le putsch franquiste de 1936 et la sévère répression anti-républicaine qui a suivi la fin de la guerre.
Lors d’une béatification de sept religieux par le Vatican en octobre 2005, l’Association pour la Récupération de la Mémoire Historique (ARMH) avait jugé “lamentable que l’Eglise continue de béatifier ses martyrs, tout en permettant que sur les façades des églises d’Espagne demeurent des souvenirs du régime franquiste”.
Quel culot, c’est avoir la mémoire bien courte, les plus beaux souvenirs franquistes sur les façades des églises sont les impacts des balles des socialistes à chaque meurtre de prêtres ou de fidèles catholiques: Les membres du Frente popular avaient une telle haine de l’Eglise et des catholiques qu’ils passaient leurs loisirs à flinguer les curés, fusiller les calvaires (oui, oui, les crucifix à la croisée des chemins) et à sortir les cadavres de bonnes soeurs de leurs tombeaux pour les exposer à l’entrée des Eglises. Et après on s’étonne que ces même curés aient préféré Franco. On vous massacre et vous avez l’obligation de trouver ça génial, libératoire et démocratique… fanatiques va. Hier comme aujourd’hui, ils n’ont pas changé d’un pouce, débarrassons-nous du socialisme.
Benoît XVI béatifie 149 martyrs de la Guerre civile espagnole

Thursday, April 26, 2007

Nouvelles parutions: les années Chirak vues par les Suisses



A signaler dans les bacs des librairies et pour fêter le départ, après 12 longues années, de l’actuel squatter de l’Elysée, cette compilation des meilleurs dessins de presse suisses sur la République bananière qu’il nous a laissée, “La France vue par les Suisses” …
La France vue par les Suisses
BDParadisio
1995-2007: les années Chirac en dessins La France comme les Français ne l’ont jamais vue… ou n’ont jamais voulu la voir ! On voit plus souvent la paille dans l’oeil du voisin que la poutre qu’on a dans le sien, prétend le proverbe. Ce qui est évidemment une légende. Prenons le simple exemple du dessin de presse. Qui mieux qu’un dessinateur français pourra croquer la grandeur et les mérites du peuple français, lumière du monde ? Hum ? Pour ce qui est des petits quintes de toux de la démocratie, des problèmes en banlieue, de la perte d’influence dans les anciennes colonies, du dopage sur le Tour, du coup de boule de Zizou, du coup de mou des 35 heures etc, etc là peut-être vaudrait-il mieux faire appel à un oeil extérieur, celui d’une douzaine de dessinateurs suisses par exemple, qui eux ne se gêneront pas pour dire - avec humour - ce qui va mal en France car comme le dit le proverbe, on voit plus souvent la paille dans l’oeil du voisin etc, etc Compilation des meilleurs dessins de presse suisse consacrés à la France, La France vue par les Suisses est une sorte de grand miroir réfléchissant qui devrait faire cogiter plus d’un français.. et le faire rire aussi!

2e tour: L’élection de Ségolène Royal serait un désastre


A l’heure où le champion du non-choix à tracteur tente une dernière fois de brouiller les cartes, il faut (re)lire les paroles justes et fortes de Guy Millière sur justement le choix clair et décisif qui se pose devant nous dans deux semaines.
Entre l’”incompétente, niaise et arrogante représentante d’un parti enlisé dans des raisonnements qui semblent dater du temps de la lampe à pétrole” et un Sarkozy conscient, malgré ses très français “éléments de dirigisme, d’étatisme et de bonapartisme”, de “l’étendue du désastre au bord duquel se trouve ce pays”,
il faudra bien finir par choisir …

Guy Millière
Les 4 véritésLe 25 avril 2007
En ce 22 avril au soir où j’écris ces lignes, le paysage politique français se clarifie, comme c’était prévisible. La tentative centriste d’en revenir aux combinaisons ou d’avoir le beurre, l’argent du beurre, la baratte, le petit-lait et le bruit du tracteur s’est trouvée reléguée au magasin des accessoires éphémères, tout comme les calculs étroits, façon Quatrième République, de « libéraux » alternatifs qui n’ont de « libéraux » que le nom.
L’effet Le Pen, malgré les tentatives du Front National de faire appel à la xénophobie, à la terre qui ne ment pas ou à des propos qui ont frôlé l’antisémitisme, est retombé, même s’il reste à un niveau élevé, très significatif du « malaise français ».
Villiers n’a pas trouvé d’espace pour affirmer les valeurs d’une France fanée malgré la nostalgie ambiante. Arlette n’a pas réussi davantage à l’extrême-gauche.
L’affrontement du second tour sera conforme, globalement, à l’affrontement classique :
droite incarnée par l’UMP, gauche incarnée par le PS.
On pourra réfléchir ultérieurement aux moyens auxquels on pourrait aisément recourir pour éviter la pantomime un peu grotesque qu’a constitué le premier tour, de la course éperdue aux cinq cents signatures à cette règle débile qui donne un temps de parole rigoureusement égal au représentant d’un grand courant et à celui d’un groupuscule marginal ou d’un regroupement de pêcheurs à la ligne :
pourquoi pas un suffrage à un tour précédé de primaires à droite et à gauche ?
Pour l’heure, il faut penser au futur immédiat. Nous avons désormais d’un côté Ségolène, l’incompétente, niaise et arrogante représentante d’un parti qui n’a, comme toute la gauche française, pas su prendre le virage de la modernité et reste enlisé dans des raisonnements qui semblent dater du temps de la lampe à pétrole Nous avons en face Sarkozy. Un homme dont j’ai déjà décrit en ces colonnes les qualités et les défauts.
Du côté qualité, une compréhension de l’étendue du désastre au bord duquel se trouve ce pays. Du côté défauts, des éléments de dirigisme, d’étatisme, de bonapartisme, hélas, très français.
L’élection de Ségolène serait un désastre auquel je ne veux songer, même un instant.
Ce ne serait pas 26 ans après, une répétition de 1981.
Ce serait bien plus grave.
Le suicide économique dans lequel nous sommes engagés semble déjà irréversible :
cinq années de destruction supplémentaires feront qu’il sera non seulement irréversible, mais plus destructeur encore.
Confier une économie du xxe siècle asthénique et épuisée à quelqu’un qui croit qu’on peut raisonner encore comme au xixe siècle relèverait de ce que j’appellerais un effondrement absolu, mais lent.
Il y aurait dans l’air une douceur soporifique, des propos gentils, des propos qui ressemblent à ceux d’une infirmière qui n’a plus rien à proposer sinon des soins palliatifs.
Jusqu’au moment où doit venir la douce, la suave piqûre ultime de l’euthanasie.

Celle de Sarkozy ouvrira une ère nouvelle.
Il y aura des émeutes, peut-être, au moins des tensions en banlieue.
Il y aura de la haine et de l’électricité dans l’atmosphère :
le terrorisme intellectuel « antisarko » laissera des traces. Sarkozy devra choisir très vite entre deux options.
L’apaisement ou l’affrontement.
Et je doute que l’apaisement soit vraiment une option.
Si Sarkozy entend redresser la France, s’il entend vraiment réconcilier la population de ce vieux pays épuisé avec le siècle qui commence, cela passera par une période initiale très dure.
Le 6 mai au soir, si le visage de Sarkozy apparaît sur les téléviseurs, je m’attends au minimum à des voitures brûlées à la Courneuve ou à Nanterre, voire à des actes de violence plus vifs. Dans des textes précédents, j’ai dit que la France avait un besoin urgent d’une révolution reaganienne ou thatcherienne.
Je le pense plus que jamais. Je pense aussi que cette révolution sera difficile :
Thatcher a dû affronter des grèves longues. Sarkozy devra s’attendre, au minimum, à un traitement du même genre.

Wednesday, April 25, 2007

RIP Boris Eltsine

Boris est mort aujourd’hui,
probablement par solidarité avec le Parti Communiste Français

Monday, April 23, 2007

French elections, after the first round




Jesus of the week


Le président du conseil législatif palestinien en chaire: «Ô Allah, tue les Juifs et les Américains. Tue-les tous, jusqu’au dernier!»

Rien de grave. Un haut dignitaire politique palestinien monte en chaire devant les fidèles réunis et, dans un prêche diffusé par la télévision soudanaise, vendredi passé, leur promet que l’Amérique sera détruite, que les Musulmans, les croyants, seront victorieux. Il invoque le nom de Dieu et l’exhorte à exterminer des centaines de millions de gens, jusqu’au dernier. Il affirme que seule la force est efficace. Il appelle les mères à sacrifier leurs enfants, à les envoyer combattre les Juifs. Il glorifie une grand-mère qui s’est fait sauter. La routine.
Et pendant ce temps, en Europe et en Suisse:
Contrairement à plusieurs pays occidentaux, la Suisse s’est dite prête de son côté à discuter avec tous les membres du nouveau gouvernement d’union palestinien, qu’ils soient du Fatah ou du Hamas.
Les gouvernements européens, la Suisse en tête, se préparent donc à aider ces fanatiques assoiffés de sang alors même que les Musulmans de Turquie et du Pakistan (merci Jihadwatch) commencent à protester par centaines de milliers contre l’intrusion de la religion dans leur existence:
In Karachi, Pakistan’s largest city, an estimated 100,000 people took to the streets Sunday to protest plans by an influential mosque to run a “Taliban-style” anti-vice campaign in the capital city of Islamabad.
A day earlier, some 500,000 Turks staged a rally in Ankara urging Prime Minister Recep Tayyip Erdogan, a former Islamist and head of the moderate Muslim ruling party, not to run for president, traditionally a secular and nonpartisan post.
Et là où l’Islam règne vraiment sans retenue, un petit taliban de douze ans imite le prophète et décapite devant une caméra (version expurgée du pire ici) un homme accusé de collaborer avec l’Amérique. Son père, informé, trouve que cela déshonore l’Islam et se promet de tuer les mentors de son fils et de «déchirer leur chair avec mes propres dents». Allahou Akbar?

Tuesday, April 17, 2007

Un siècle de pacifistes...


En 1917, ils crièrent « Non à la guerre » ils firent... la guerre civile, et créèrent l'URSS.

Massacres et camps surgirent aussitôt...
Naquit un système qui fit cent millions de morts.

En 1934, ils recommandaient de déposer les armes quand l'armée allemande préparait les siennes.
En 1939 ils applaudirent le pacte qui éviterait la guerre !En 1940 ils recommandèrent de fraterniser avec les troupes de l'occupant.
Quelques jours avant l'invasion ils manifestaient à Paris « pour la paix et contre le militarisme français ! »
Suivit une guerre de cinq ans d'exterminations.

En 1950 ils manifestaient pour « la paix en Indochine » pendant que nos soldats tombaient lâchés par notre gouvernement.
Suivit une dictature, des camps et des massacres.Ceux qui purent tentèrent de fuir cette « paix-là » !
En 1960, ils manifestèrent « pour la paix en Algérie », tout en acclamant ceux qui égorgeaient femmes et enfants et qui posaient des bombes au milieu des civils.
Ils applaudirent les accords d'Evian.
L'encre à peine sèche, la population civile fut massacrée, torturée, civils et soldats disparurent ; vint ensuite le génocide des Harkis.
150.000 Harkis engagés par la France et leurs familles sont égorgés, mutilés, décapités...
Tortures, exécutions, génocide et épuration ethniques.
On n'entendit guère protester les pacifistes... après 1962.

Vint 1968 et les grandes manifestations « pour la paix au Viêt-Nam, pour la paix au Cambodge ».
On soutint
« le camp de la paix » contre les USA.
Le camp de la paix... celui de Ho Chi Minh et Pol Pot...
Suivit le génocide cambodgien, les camps vietnamiens, bref un « détail » de millions de morts, des déportations et des radeaux pour fuir par la mer.
Les pacifistes ne manifestaient plus...
La Turquie envahit Chypre...
les pacifistes oublièrent de manifester la Turquie massacra les Kurdes...
les pacifistes oublièrent de manifester.
La Chine occupait toujours le Tibet...et qui s'en souciait ?
Soudan, Indonésie, Côte d'Ivoire pays envahis et massacrés...
Mugabe organisa la chasse ethnique...et vint rendre visite à Chirac...
Pas de manifestation des pacifistes à Paris !
Bouteflika réprimait les Kabyles et laissait égorger sa population.
Il vint s'afficher avec arrogance à Paris...
Pas de manifestation des pacifistes !
Les pacifistes en revanche, trépignaient, impatients qu'on bombarde Belgrade.
Les pacifistes manifestaient avec des drapeaux palestiniens.
Au milieu des drapeaux du Hamas et du Hezbollah, on y criait « le djihad, le djihad » et parfois « mort aux Juifs » !

La morale de ce siècle de pacifistes est la suivante :
Quand on veut connaître le camp le plus meurtrier, et celui qui apportera les longues ténèbres des dictatures...
Il suffit de regarder les pacifistes :
ils vous l'indiqueront sans jamais se tromper.
Ils soutiennent toujours ce camp-là !
Alliés « involontaires », du nazisme ils soutinrent :
hier les dictatures communistes, et aujourd'hui le terrorisme islamique...

Isaac De Barbanègre

Lettre d’un Français de l’Etranger à ses compatriotes en métropole.



(...)

la France souffre d’une grave crise identitaire qui n’ose pas dire son nom. Les revendications ethniques, communautaires et religieuses deviennent plus pressantes bien qu’en contradiction avec les valeurs de la laïcité et les fondements de la République ?

(...)

« Comment vous considérez-vous tout d’abord, comme un citoyen de votre pays ou un musulman ? ». Telle est la question posée lors d’une enquête portant sur l’identité religieuse et culturelle de Musulmans en Europe (7). Les réponses ont été les suivantes : en Grande-Bretagne 81% se considèrent tout d’abord comme musulmans et 7% comme des Britanniques, en Allemagne 66% se considèrent comme musulmans et 13% comme Allemands et en France 46% se considèrent comme musulmans et 42% comme Français.En France, la laïcité est devenue le credo moderne, la civilisation des loisirs a pris le pas sur la pratique religieuse, le monde occidental sécularisé se trouve aujourd’hui confronté avec un monde islamique qui renoue avec son fondamentalisme.La loi sur la séparation de l’Église et de l’État promulguée en 1905 a contribué incontestablement à donner à la France son image de patrie de la tolérance. Cette loi respectée par les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans modérés risque-elle aujourd’hui d’être remise en question par la montée de l’intégrisme islamique ? En France, la religion fait partie du domaine privé et la foi est vécue individuellement. Par contre, l’Islam est une religion de groupe, ses idéaux ne peuvent se réaliser qu’au sein de communautés. Il existe différents courants dans l’Islam qui sont apparemment opposés les uns aux autres, mais lorsque l’Occident s’attaque à l’Islam, ces courants se retrouvent unis dans la même communauté des croyants qu’on appelle la Ouma. Selon Bernard Lewis : Les musulmans ne se voient pas comme une nation divisée en groupes religieux, mais comme une religion divisée en nations (8). L’Islam dévoilé.Bien que certains Occidentaux aient toujours été fascinés par l’Islam, la majorité d’entre eux a longtemps ignoré son message réel. Il aura fallu que se déchaîne le terrorisme islamique, avec son acmé le 11 septembre 2001 pour que le public occidental s’intéresse à la lecture du Coran et que fleurissent les éditions de livres sur l’Islam. La plupart de ces livres, écrits tout d’abord par des intellectuels musulmans de culture occidentale, ont tenté de faire des distinctions subtiles, notamment entre Islam et islamisme, entre un Islam traditionnel et l’intégrisme considéré comme une maladie de l’Islam (9). Ces ouvrages destinés aux non musulmans donnent une version habilement édulcorée de l’Islam, très différente du message destiné à ses fidèles. Christian Delacampagne a bien saisi ce risque de duperie : "[…] l’islamisme ne fait pas appel à des croyances d’une nature différente de celles qui constituent l’Islam. Il correspond simplement à une façon plus intense de vivre ces croyances. Il n’est pas un Islam marginal, atypique, aberrant. Il veut être l’Islam entendu à la lettre, dans la totalité de ses dimensions… Tant il est vrai qu’entre Islam et islamisme il n’y a jamais eu cette frontière étanche qu’ont inventée, pour dormir tranquillement, les belles âmes occidentales."

«Les vérités que l’on tait deviennent vénéneuses.» Nietzsche


Monday, April 16, 2007

Le fiasco de Sadr



Lundi, des manifestants se sont rassemblés près de Nadjaf, en Irak, pour crier leur haine des Etats-Unis et appeler à "la fin de l'occupation."Savez-vous combien ils étaient ?
Quatre ans jour pour jour après la chute de Bagdad, des dizaines de milliers d'Irakiens ont manifesté contre l'occupation américaine dans la ville sainte de Nadjaf, à l'appel de l'imam radical chiite Moktada Sadr.
«À bas Bush! À bas l'Amérique!», «Oui, oui à l'Irak», «Oui, oui à Moqtada.
Les occupants doivent quitter l'Irak».
Au cœur d’une marée de drapeaux irakiens, des centaines de milliers de manifestants ont afflué lundi dans les rues de Nadjaf et Koufa, deux villes saintes chiites, pour le 4e anniversaire de la chute de Bagdad et la fin du régime de Saddam Hussein. Une manifestation qui a débuté devant une mosquée de Koufa avant de rejoindre Nadjaf.
Des religieux sunnites, invités par les chiites, se trouvent aux premiers rangs du rassemblement naissant.
Le Figaro, citant l'AFP et l'AP nous expliquent que "des dizaines de milliers" de manifestants ont envahi les rues. Plus bas dans l'article, ce ne sont plus des dizaines, mais "des centaines de milliers".
Les lecteurs n'auront pas remarqué la grossière désinformation.
Sans doute est-ce les 600'000 victimes nées de l'imagination des mêmes médias qui ont ressuscité le jour de Pâques, qui sait...
On n'a pas atteint le million, mais ça viendra, les agences de presse francophones n'ayant jamais été très douées en mathématiques.
Al-Sadr lui-même prévoyait un rassemblement de 3 millions de personnes.
En réalité... sa manifestation a tourné au fiasco le plus complet !S'appuyant sur des photographies aériennes,
la coalition a été en mesure d'estimer l'ampleur du rassemblement :
entre 5'000 et 7'000 manifestants !
L'humiliation !
C'est le rassemblement de chiites le plus faible depuis 2003, une preuve supplémentaire qu'Al-Sadr a perdu son crédit depuis le début de la nouvelle stratégie américaine.
Adieu les dizaines, les centaines de milliers de chiites vus par Reuters et l'AFP...
Les chiites irakiens n'ont aucune envie de participer à l'offensive des mollahs iraniens contre l'Occident, et ils l'ont fait savoir.
Ce n'est pas la première fois. Régulièrement, les manifestations lancées par l'armée du Mehdi se déroulent en deça des nombres attendus.
Une belle gifle pour Moqtada Al-Sadr, qui sait désormais que les Irakiens ne le suivront pas. Mais cela, vous ne l'apprendrez pas.
Votre Pravda n'a pas divulgué l'information.

Sunday, April 15, 2007

Télé Chirak submergée par l’antisémitisme?


Quelqu’un a-t-il des nouvelles de la CNN française lancée en grande pompe il y a quelques mois par l’actuel squatter et (très) futur SDF de l’Elysée, France 24 ?
C’est apparemment assez sportif, du moins pour sa version arabe et si l’on en croit l’intéressant commentaire d’un de ses employés américains dans le Sun d’avant-hier.
Où l’on découvre, un an après le brutal assassinat d’un juif en pleine banlieurparisienne et après la profanation, passé quasiment inaperçue d’un autre cimetière juif le mois dernier, que le service de courrier des téléspectateurs de sa version arabe est tellement submergé de réponses antisémites qu’il est question de le supprimer …
in a climate of ambient anti-Semitism and political correctness that permits attacks against Jews to be carried out with more frequency than any nation that collaborated with the Nazis and claims to have atoned for it. There was the brutal torture and murder last year of Ilan Halimi, a young Parisian singled out because he was Jewish.
He was reburied earlier this year in Israel. On March 31, another Jewish cemetery was desecrated, this time in the northern city of Lille. Neither event — the Halimi reburial or cemetery attack — was covered on France 24, in any language. How do I know that? I work there.
The Web site, France24.com, receives so many anti-Semitic hate mails that the editors have considered eliminating user reactions to news items altogether.
Economic indicators looking dicey?
Who needs hard work and market reform?
Just sell off the Louvre.
France’s New Surrender

Vague de meurtres à Londres : Tony Blair accuse la « culture noire »



A la suite des 6 ou 7 meurtres d’affilée qui ont eu lieu à Londres récemment, Tony Blair, premier ministre socialiste anglais, a fait le 12 avril des déclarations qui feraient disjoncter le moins militant des socialistes français.

En résumé :

• Après les précautions d’usage* et les propos “corrects” habituels, Tony Blair a déclaré que la récente hécatombe de Londres n’était en rien due à la pauvreté mais aux spécificités de la culture noire.

• Il a ajouté que les récents meurtres ne devaient pas être traités comme une augmentation de la criminalité générale mais bien comme une vague de criminalité spécifique aux jeunes blacks.

• Il a précisé qu’il fallait abandonner le politiquement correct et reconnaitre que l’on arrêterait pas les violences en prétendant qu’elles ne sont pas commises par de jeunes noirs.

• Blair a déclaré qu’il avait été incité à tenir ces propos très polémiques à la suite d’une discussion avec un pasteur noir de Londres qui lui a dit :

“Quand allons-nous enfin dire que c’est un problème de la communauté noire et non, par lacheté, prétendre que ça n’a rien a voir ?”

• la police, a t’il ajouté, doit concentrer son action sur cette minorité de jeunes noirs criminels et mettre rapidement hors-circuit les caïds.[Guardian] - [BBC]-


* Parmi les phrases courues d’avance, qui, bien que vraies, n’ont jamais rien résolu, on trouve les classiques : “l’immense majorité de la communauté noire est composée de citoyens paisibles et respectueux des lois”. Dans cette intervntion, Tony Blair a tenu d’autres propos du même tonneau qu’il semble inutile de retranscrire ici, tant ils sont convenus. Nous avons voulu insister sur l’incroyable rupture qui s’est produite dans le discours lénifiant habituel.

New label


G&G










Jesus of the week


Fetichisme


Sunday, April 08, 2007

Ancient Jewish city found under Palestinian suburb



JERUSALEM (AFP) - Workers digging a new Jerusalem tram line have stumbled upon the remains of an ancient Jewish city from the first century AD under what is now a Palestinian suburb of the Holy City.

Archaeologists are frantically working to unearth the nameless settlement that lies beneath the bustling streets of the Shuafat neighbourhood before they have to bury it again in order to lay tracks for a long-planned light rail line.
The newly discovered settlement dates back to the period of the second Jewish temple.
Although some archaeologists have argued that this is the site of the biblical city of Nob, a refuge for ancient priests where Saul was anointed King of Israel' .


"No one knew of a city of this importance just a few kilometres (miles) north of Jerusalem, and its name remains unknown," said Rachel Bar Nathan, one of the three archaeologists from Israel's National Antiquities Authority working on the site.
The city is believed to have been built after Roman legions sacked Jerusalem and destroyed the second temple of Herod in the year 70 AD, Bar Nathan said.
It was abandoned in the year 130, at the time of the last Jewish revolt against Rome, during the reign of Hardian.
Bulldozers have ploughed through the heart of modern-day Shuafat to make way for a tram line that will serve Jewish districts north of Jerusalem on land occupied and annexed after the Six Day War of 1967.
Armed with spades, shovels, picks and brushes, more than 50 Palestinian workmen are painstakingly digging for clues in the ancient settlement, sheltered from the sun by an overhead tarpaulin.
They have discovered traces of a fire that swept through the city almost 2,000 years ago.
Pots filled with coins have also been found buried in walls, suggesting that the residents hoped one day to return to their pillaged settlement.
A rare gold coin emblazoned with the face of the Roman emperor Trajan, who ruled from 98 to 117 AD, was among them.
The city was built facing west towards the ancient Roman road which connected Jerusalem to Flavia Neapolis, modern-day Nablus, the city founded in 72 AD by Titus, the Roman general who crushed the Jewish rebellion and was later made emperor.
Its layout and the large number of water cisterns found have led archaeologists to conclude that this city was probably a supply stop for travellers using the north-south Roman road.
Archaeologists have also uncovered private homes, public buildings, and stone cooking utensils used by Jews of the era because they believed them to be immune to impurities.
Coarse stone steps were found leading down to the remains of thermal baths, decorated with colourful mosaics, in which the faithful cleansed themselves.
The residents had also learned from their tormentors. The baths were heated by the same Roman technology found in the recently discovered bathhouse used by the 10th Roman Legion that had sacked Jerusalem and destroyed its temple.
The remains of that bathhouse were found at the city's western edge in 2005 by workers on the same tramline project.

Jerusalem Tram Plan Trammelled?


Graffiti daubed on construction sites for the tramway in downtown Jerusalem. Snaps by JMcG
Getting around inside Jerusalem unobstructed is almost impossible, except on foot. Drivers face sudden improvised barriers, detours, closed lanes, potholes,and shallow ditches. An ambitious one-way road system keeps getting rejigged and rerouted before drivers can work it out. Local cynics insist that it's designed to enrage and frustrate car owners so they'll be willing to park and ride the city's new Light Railway once it is up and running in 2009. For now, parked cars, straddling the curbs, block most sidewalks. The city buses run sporadically, are too wide for narrow inner streets, and must share the roadway with enormous tourist coaches. Reliable public transportation--if it can be kept safe from attackers-- would be a godsend for Jerusalemites. Envisioned by Theodor Herzl back in 1900, a city rail transport plan was finally signed into existence a century later by then-mayor Ehud Olmert. He's now the Prime Minister, and the least popular man in the country.Citypass consortium is contracted to build and run the long-awaited light rail project in Jerusalem.If it can ease the traffic snarls and improve the humour of impatient drivers, that will be viewed as a minor miracle. Tempers have been fraying for months as construction workers get stuck in. With streets torn up and constantly re-piped and repaved, no one seems to know how to avoid bottlenecks.But there is yet another stumbling block. Two French companies, Veolia Transport and Connex, hold contracts for the tramway's construction and are being sued in Paris. It's political, with suggestions that the city fathers plan an apartheid railway, with separate carriages likely for Arab-Israelis, and severe restrictions against any Palestinian riders. Prosecutors allege that "Israel was exploiting international and regional crises to create a new permanent reality in Jerusalem and its vicinity, expanding the settlements, building the separation fence and constructing the light rail." The pro-Palestinian plaintiff insists that a conspiracy is underway to "turn the settlements that are located close to Jerusalem into Jewish neighborhoods of the city, facilitating transport to and from these settlements and encouraging more people to live there" because of the quick link to downtown.Creating Israeli strongholds in Arab parts of Jerusalem will further isolate the east Jerusalem neighborhoods from the West bank, the lawyers charge. The project will expropriate land from Arabs for parking lots and some rail routings. Under union pressure, a Dublin firm called Veolia Transport Ireland has balked at the project. It abruptly cancelled plans to train Israeli personnel.Dublin's union drivers refuse to allow their transport system to be used by drivers destined for a new tram system linking the illegal Israeli settlements in East Jerusalem. “It’s not going to happen”, trade union official John Flannery said.In November the Dutch ASN Bank decided to divest from Veolia until the company respects the relevant UN resolutions. Meanwhile, the streets of Jerusalem are in disarray as railway workers pickaxe the pavement again and again.
Via Israelity bites

Soha aurait porté plainte. Le Monde fait une tartine.



À en croire un article du Monde (copie d’écran), un journal qui a bien changé depuis les années 1950, relayé et commenté par ExtremeCentre.org, Soha Bechara (ajm.ch), auteure d’un assassinat politique manqué commandité par le parti communiste libanais, aurait
décidé de déposer une plainte pour calomnie auprès du parquet de Genève, contre le principal instigateur de cette campagne, Alain Jean-Mairet - un traducteur qui, sur son site Internet, réclame, entre autres, l’interdiction de l’islam en Suisse - et contre 26 autres personnes, dont trois députés de l’UDC.
Soha Bechara est l’héroine d’un film (voir ci-dessous) de la télévision nationale suisse (subventionnée) servant de matériel de propagande à des activistes qui souhaitent laver le Hezbollah de tout soupçon de terrorisme.

L’émission en question, véritable apologie du Hezbollah (ajm.ch), a motivé le dépôt d’une plainte collective auprès de l’autorité concernée (car la loi suisse interdit de faire de la propagande avec l’argent des contribuables).

La plainte est actuellement à l’examen (depuis la fin mars) auprès des neuf juges de l’AIEP.

Voici le film:

Update:
D’abord, l’article du Monde dans son intégralité:
Soha Béchara, ex-militante libanaise, en butte à l’extrême droite suisse
Soha Béchara, 39 ans, est une figure emblématique de la résistance à l’occupation israélienne dans le Liban sud. Cette ex-militante communiste a été emprisonnée durant dix ans, sans jugement, dans la prison de Khiam, après avoir tenté d’assassiner, en novembre 1988, en pleine guerre, le général Antoine Lahad, chef de l’Armée du Liban sud (ALS), supplétive d’Israël.Mais, en Suisse, certains semblent ignorer la complexité de cet épisode de l’histoire libanaise. Depuis l’automne 2006, Soha Béchara, installée à Genève depuis six ans, est la cible d’une alliance réunissant islamophobes d’extrême droite, politiciens de l’UDC (droite nationaliste helvète) et des personnalités isolées de la communauté juive qui la qualifient de “terroriste” et de “criminelle avérée”.
Le 20 mars, Soha Béchara a décidé de déposer une plainte pour calomnie auprès du parquet de Genève, contre le principal instigateur de cette campagne, Alain Jean-Mairet - un traducteur qui, sur son site Internet, réclame, entre autres, l’interdiction de l’islam en Suisse - et contre 26 autres personnes, dont trois députés de l’UDC.
L’affaire a commencé en octobre 2006, après la diffusion par la Télévision suisse romande (TSR) d’un reportage de l’émission “Temps présent” intitulé “Soha, retour au pays du Hezbollah”. Soha Béchara en était le fil conducteur, ayant accepté de retourner à Beyrouth et au Liban sud après les bombardements israéliens, et de servir de “sésame” aux journalistes pour approcher le Hezbollah, un parti auquel elle n’a jamais appartenu mais qu’elle considère comme un “mouvement de résistance”.
Un mois après, Alain Jean-Mairet menaçait la TSR d’une plainte collective, jugeant le reportage “tendancieux, transgressant les principes de véracité et de transparence” puisque guidé par Soha Béchara, “ex-terroriste libanaise (…) condamnée à dix ans d’emprisonnement” et “criminelle avérée capable de mentir et de tuer pour faire valoir des convictions politiques”. La plainte a été déposée en janvier auprès de l’Autorité d’examen des plaintes en matière de radiotélévision. Depuis, M. Jean-Mairet continue d’alimenter ses sites en allégations mensongères sur Soha Béchara.
Par exemple, la prétendue participation de son époux, un élu écologiste genevois, au service d’ordre du Hezbollah, lors d’une manifestation à Berne pendant l’été 2006.http://www.bafweb.com/2006/07/29/berne-le-hezbollah-est-dans-la-place/
Ces allégations ont traversé la frontière, reprises par le site d’extrême droite France-Echos. “J’ai compris qu’il s’agissait d’un réseau, explique Soha Béchara. Ces gens font du négationnisme. Ils ont mis en doute mon témoignage sur le camp de Khiam. C’est au nom de ceux qui y ont été exécutés et torturés que je dépose cette plainte.” Sera-t-elle reçue par le parquet de Genève ? Soha Béchara promet déjà que, en cas de refus, elle usera de son droit de recours.Agathe Duparc
Article paru dans l’édition du 08.04.07
Ensuite, la réponse de michael, dans son style souvent imité, mais jamais égalé :

Pas mal d’inexactitudes dans l’article ! Pour commencer le matraquage “Extrême droite” donne tout de suite le ton. On peut avoir des divergences de vues avec AJM mais de là à le classer “extrême droite” c’est abusif et tendancieux mais parfaitement dans la logique d’un “attendrissage” idéologique hérité du pire gauchisme (qui l’a récupéré sans la moindre honte du pire des stalinismes ! ).
Les qualificatifs “terroriste et criminelle avérée” sont à mes yeux parfaitement justifiés et de par ses actions PROUVÉES ( et reconnues par elle en prime ) et non pas par une prétendue diffamation par AJM . Elle faisait partie d’un groupe terroriste syrien manipule par les services secrets syriens qui a déjà eu plusieurs attentats suicides utilisant des femmes a son actif (celui contre Gemayel entre autres et au moins un en exerçant un chantage sur la “victime-acteur” célibataire -enceinte des oeuvres de son officier traitant syrien, celui-ci lui mit une pression psychologique maximum : soit l’égorgement mérité par la famille pour crime contre l’”honneur” ou “gloire éternelle”
en servant le “Peuple” . , méthode souvent utilisée par ici
- ca s’appelle ” joindre l’utile a l’agréable dans une discrétion de bon aloi dénotant une éducation morale et un tact au delà de tout soupçon ” On demandera a Margotte son avis sur la question …) . Ce fait n’est même pas conteste par l’auteur de l’article qui semble donc cautionner ce genre de pratiques (à demi mot mais la langue de bois est la langue maternelle de ces rigolos, le français étant la première option prise en langues étrangères …).
Cette brave dame est surtout revenue sur le devant de la scène pour ses “prestations” au service de la propagande du Hezbollah (allié officiel des intérêts syriens au Liban ) Cette série de reportages , presentés par la TSR comme “objectifs “étaient en fait une litanie déversée des thèmes de propagande Hezbollah. Je crois qu’ AJM les avaient parfaitement identifiés sur son site et dans sa plainte. C’est exactement le fond de la plainte de AJM contre la TSR, son manque total de mesure et d’objectivité dans sa présentation des faits. Le relatif succès de sa démarche (je n’ai pas suivi le suivi de cette affaire après la pétition en ligne de AJM, réservée aux seuls ressortissants suisses , je crois) semble avoir généré une contre-attaque de coups bas par une certaine bien pensance suisse ( plus hypocrite et cauteleuse qu’en France ? ) pour protéger ses “bastions” de l’édifice des medias manipulateurs . Je pense que l’enjeu réel est justement le droit à la critique de ces medias qui considèrent l’esprit de leurs concitoyens comme une réserve protégée ! (ce qui explique leur perte régulière de crédibilité grâce justement aux blogs et a Internet qu’ils n’arrivent pas a contrôler . On va pas se rappeler la censure politique féroce des Forums du Monde , du Fig , de Libé ou des blogs gauchisants du genre de Lesnes et autres fabricants d’opinions , on est tous passé par la …) .
La plainte de la donzelle en diffamation sur une “issue” annexe : PERSONNE n’a mis en doute qu’elle a été incarcérée à Khiam mais uniquement les contres vérités énormes qu’elle a déversées sur la dernière guerre au Liban et la “place ” du Hezbollah comme émanation du peuple libanais ” résistant a l’occupation ” , affirmations largement infirmées depuis par le quotidien du Liban et des luttes politiques qui s’y jouent mais la encore passons sur ces évidences que ces “bien pensants ” ne doivent surtout pas être confrontes avec ! Malheur si le doute destructeur s’infiltrait un tant soit peu dans la “forteresse cadenassée de leurs certitudes ” !
Ou irait le monde (le vrai , pas la feuille de chou ..) et l’humanité ! (pareil …)..
Au final , a part une recherche Google sur la dame Agathe Duparc qui ne n’apprendra pas grand chose de révolutionnaire (une gagne petit de l’Agit Prop déguisée en pseudo journaliste , une Sgrena helvético - francaise ? ), un bel exemple de désinformation par l’imMonde : on ne peut pas camoufler l’info puisqu’il y a dépôt de plainte officiel sur les méthodes de la TSR mais on essaie de noyer la chose en la présentant de manière unilatérale et fragmentaire comme un complot de “l’extrême droite” terme censé déclencher par réflexe pavlovien chez leurs lecteurs des visions de diablotins ricanant marchant au pas de l’oie , des senteurs de soufre et des bruits de hurlements de victimes ou au choix le Horst Wessel Lied !
Et voilà, passez, citoyens et retournez dormir : y a rien à voir et encore moins comprendre !

Conflit israélo-palestinien: La Ligue arabe a besoin des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël

On avait à l’époque commandé aux Palestiniens de quitter leur patrie pour ne point gêner le déroulement des opérations militaires arabes qui devaient durer quelques jours et nous permettre de réintégrer rapidement nos maisons. Mes parents découvrirent bien vite que ces promesses n’étaient que rêves…
(Mahmoud Darwich, poète palestinien, l984)

Nous écraserons le pays avec nos fusils et nous détruirons tout lieu où les Juifs chercheront refuge. Les Arabes devront emmener leurs femmes et leurs enfants à l’abri pendant le danger, après quoi toute la Palestine sera à eux.
(Nouri Said, Premier ministre irakien, le 15 mars 1948)

Ben Gourion (…) avait compris qu’il ne pourrait pas y avoir un Etat juif au beau milieu d’une minorité arabe hostile. […] Rien ne justifie les viols. Rien ne justifie les massacres. Ce sont des crimes de guerre. Mais dans certaines conditions, les expulsions ne sont pas des crimes de guerre. […] Les Arabes israéliens sont une bombe à retardement. Leur glissement vers une palestinisation totale a fait d’eux un émissaire de l’ennemi qui est parmi nous.
Ils sont une cinquième colonne potentielle.
(Benny Morris, Haaretz, le 8 janvier 2004)

“Tant que nous compterons sur l’ONU pour faire quelque chose de sérieux pour l’établissement des réfugiés, nous ne ferons que nous leurrer, car l’ONU est une organisation politique.
II y a la Ligue arabe et toute la politique de la Ligue arabe…!
La Ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël… L’établissement des réfugiés la priverait de son sujet de plainte le plus important. En second lieu, une paix entre la Jordanie et Israël serait des plus embarrassantes, du point de vue de la Ligue arabe, en levant l’embargo sur Israël… Telle est, me semble-t-il, l’impasse à laquelle nous nous trouvons acculés….”
(Richard Crossrrian, député travailliste, 15/3/1951)

“Si j’avais eu les millions que l’ONU distribue ici, il y a longtemps que le problème serait résolu. Ce pays est immense, il ne manque pas de terres… si seulement les pachas voulaient permettre aux réfugiés de s’y installer…”, et il fit un geste large de ses deux bras: “Regardez ce qu’ils font de l’autre côté… Le problème qui se pose à eux est encore plus vaste, et ils arrivent à le résoudre…” - et il désignait du doigt, par-delà les collines, la frontière israélienne.”
(Réfugié arabe, 1951)

“La thèse largement répandue selon laquelle les Nations unies dépenseraient de grosses sommes d’argent pour créer un problème des réfugiés plutôt que pour le résoudre” …
Dans quel grand quotidien français trouver des analyses aussi peu politiquement correctes du problème des réfugiés palestiniens qui depuis bientôt 60 ans (l’an prochain!) hante le Moyen-Orient et le monde ?

Telles sont les perles retrouvées (en novembre 2001) par le site Chrétiens et juifs dans (je vous le donne en mille)… Le Monde !


Morceaux choisis:

A Naplouse, parmi les oliveraies de Samarie; autour d’Amman; dans les grottes de Bethléem; dans l’ombre de la mosquée d’Omar à Jérusalem, des centaines de milliers de réfugiés attendent, dans des campements infects et sous des tentes en lambeaux, le jour où, dans le sillage des armées vengeresses de la Ligue arabe, ils retourneront chez eux. C’est ce qu’on leur fait croire dans tous les camps, et partout la tension monte à mesure que les jours passent sans apporter de changement à leur existence sans but.
Certains ne voulaient pas vivre dans un État juif; d’autres ont fui la bataille et, une fois celle-ci terminée, n’ont jamais trouvé l’occasion de rentrer chez eux. Beaucoup plus nombreux sont ceux qui sont partis parce qu’on leur avait dit que c’était pour quelques jours, quelques semaines au plus, et qu’ils reviendraient avec les armées arabes triomphantes; ils travaillaient comme ouvriers agricoles chez des propriétaires arabes, et n’avaient fait qu’obéir, comme toujours, aux ordres de leurs supérieurs. Lorsque le flot des réfugiés eut franchi la ligne qui devait devenir la frontière israélienne, les États arabes se trouvèrent débordés, et, avec la coopération d’organisations bénévoles, les Nations unies durent se mettre de la partie.
Menacé chaque jour par la presse arabe d’un “second round” de la guerre, Israël ne tient pas, cela se comprend, à laisser rentrer un grand nombre d’Arabes qui pourraient former une cinquième colonne en puissance dans un État dont les Arabes se refusent à reconnaître les frontières.En second lieu, malgré leurs déclarations charitables, les États arabes n’ont pas bougé le petit doigt pour permettre aux réfugiés de s’établir chez eux.
A l’heure actuelle tout le monde est d’accord pour reconnaître que la réinstallation des réfugiés est la seule solution. Les Nations unies ont proposé à cet effet une résolution; le même principe a été accepté à la Chambre des communes. Le roi Abdallah a proclamé que la Jordanie était prête à accueillir les réfugiés comme citoyens permanents. L’Ouest du royaume comporte quantité de terres cultivables qui demandent des bras, et tous les pays arabes ont une population nettement insuffisante.

LE PROBLEME DES REFUGIES DE PALESTINE
Par Tibor Mende [expert en développement hongro-français],
Le Monde, 21 avril 1951

La Jordanie est formée de montagnes arides et de déserts. Des routes en lacets gravissent les collines escarpées et rocailleuses, et, à l’exception de quelques Bédouins nomades et de quelques villageois montés sur leurs mules, seules les jeeps de la Légion arabe sillonnent la campagne. En descendant au-dessous du niveau de la mer Morte on arrive à une vaste étendue sablonneuse qui précède Jéricho, et où plus de vingt mille réfugiés, entassés sous des tentes, sont abandonnés sur le sable brûlant. Ils sont là depuis plus de deux ans.Sans occupation utile, sans espoir pour l’avenir, ils font la queue trois fois par jour pour la soupe ou pour leurs rations; ils discutent autour des tentes et écoutent les tirades provocantes des vieux moukhtars de village ou des agitateurs professionnels. Déambulant, sans but, entourés de ce paysage inhospitalier, et nourris de la propagande incessante des notables du camp, leur nervosité croît de jour en jour, jusqu’au moment où leur amertume trouve un exutoire dans des violences dangereuses. A Naplouse, parmi les oliveraies de Samarie; autour d’Amman; dans les grottes de Bethléem; dans l’ombre de la mosquée d’Omar à Jérusalem, des centaines de milliers de réfugiés attendent, dans des campements infects et sous des tentes en lambeaux, le jour où, dans le sillage des armées vengeresses de la Ligue arabe, ils retourneront chez eux.C’est ce qu’on leur fait croire dans tous les camps, et partout la tension monte à mesure que les jours passent sans apporter de changement à leur existence sans but. Il y a quelques jours un fonctionnaire de district a été assassiné par des réfugiés surexcités. Pas loin d’ici, dans un autre camp, les magasins d’approvisionnement ont été mis au pillage par une foule furieuse, et il circule de mauvaises rumeurs d’armes cachées dans les camps, de violences et d’agitation croissante.

Manque de soins
Où qu’on aille dans ce pays, c’est partout la même histoire. Les réfugiés groupés dans les villes et les villages connaissent souvent des conditions encore pires que ceux des camps, qui reçoivent du moins quelques soins médicaux et hygiéniques.Pour comprendre les origines de ce problème terrifiant il est nécessaire de se reporter à l’époque de la lutte, en 1948. On peut poser mille fois la question de savoir pourquoi ces gens ont quitté leurs foyers de Palestine, on obtiendra mille réponses différentes.
Certains ne voulaient pas vivre dans un État juif; d’autres ont fui la bataille et, une fois celle-ci terminée, n’ont jamais trouvé l’occasion de rentrer chez eux. Beaucoup plus nombreux sont ceux qui sont partis parce qu’on leur avait dit que c’était pour quelques jours, quelques semaines au plus, et qu’ils reviendraient avec les armées arabes triomphantes; ils travaillaient comme ouvriers agricoles chez des propriétaires arabes, et n’avaient fait qu’obéir, comme toujours, aux ordres de leurs supérieurs. Lorsque le flot des réfugiés eut franchi la ligne qui devait devenir la frontière israélienne, les États arabes se trouvèrent débordés, et, avec la coopération d’organisations bénévoles, les Nations unies durent se mettre de la partie.En 1950, l’Office de secours et d’aide des réfugiés de Palestine (UNRWA), ayant à sa tête un Canadien, le général Kennedy, assisté du représentant de la Grande-Bretagne, Sir Henry Knight, prit l’affaire en main. La Jordanie à elle seule avait plus de 450 000 réfugiés, le Liban 120 000, et la Syrie 80 000. Dans le “couloir de Gaza” - bande de terre stérile de 40 kilomètres de long sur 6 kilomètres de large, attenante à l’Égypte - deux cent cinquante mille personnes sont entassées dans l’un des camps les plus sinistres que notre monde, pourtant si tourmenté, ait jamais connus.
Mais les secours matériels, lorsqu’ils viennent seuls, ne font que démoraliser, et d’autres décisions s’imposaient. L’établissement définitif (resettlement) des réfugiés semblait encore impossible étant donnée l’atmosphère générale. L’UNRWA fut autorisé à organiser, en même temps que les secours, des travaux destinés à procurer une occupation utile aux malheureux habitants des camps. La construction des routes et quelques projets insignifiants mis à part, les “travaux” se heurtèrent à des difficultés. En 1950, 17 % seulement des fonds de l’UNRWA ont été dépensés à créer des occupations utiles pour les réfugiés, contre 70 % consacrés aux rations; et cependant les pays où vivent ces réfugiés ont un besoin criant de bonnes routes et de travaux publics de toute sorte.
Pendant ce temps un certain nombre de choses se sont éclaircies. Menacé chaque jour par la presse arabe d’un “second round” de la guerre, Israël ne tient pas, cela se comprend, à laisser rentrer un grand nombre d’Arabes qui pourraient former une cinquième colonne en puissance dans un État dont les Arabes se refusent à reconnaître les frontières.En second lieu, malgré leurs déclarations charitables, les États arabes n’ont pas bougé le petit doigt pour permettre aux réfugiés de s’établir chez eux.Troisièmement, l’UNRWA s’est montré incapable de faire quoi que ce soit d’effectif pour l’intégration de ces malheureux dans un système nouveau et définitif. Cependant la question des huit cent cinquante mille réfugiés prend les proportions d’un grave problème international. C’est un brandon qu’il est dangereux de laisser traîner dans une région déjà explosive d’un monde livré à la guerre froide, et qui menace la stabilité de toute la Méditerranée orientale.
A l’heure actuelle tout le monde est d’accord pour reconnaître que la réinstallation des réfugiés est la seule solution.Les Nations unies ont proposé à cet effet une résolution; le même principe a été accepté à la Chambre des communes. Le roi Abdallah a proclamé que la Jordanie était prête à accueillir les réfugiés comme citoyens permanents. L’Ouest du royaume comporte quantité de terres cultivables qui demandent des bras, et tous les pays arabes ont une population nettement insuffisante. Et pourtant, s’il est un mot qu’on ne prononce actuellement en Moyen-Orient qu’à voix basse et avec terreur, c’est bien celui d’ “intégration”. Aucun officiel n’ose s’en faire le champion; nul politicien ne la soutiendrait, et, apparemment, nulle grande puissance n’a le courage de la reconnaître pour l’un de ses buts.
L’un des jeunes bureaucrates grassement payés que l’UNRWA entretient à Beyrouth - un de ces fonctionnaires internationaux dont l’idéalisme s’accroche obstinément à des illusions - me racontait qu’il y a quelques mois, il avait organisé dans un des camps de réfugiés la culture des légumes autour des tentes. Occuper ces gens tout en ajoutant à leurs maigres rations quelques légumes frais lui avait semblé une excellente idée. Quelques semaines plus tard arrivait du quartier général une sévère réprimande: “Arrêtez immédiatement opération carré de légumes…”
“La raison?”, demandai-je, désireux d’obtenir quelques éclaircissements.
“Cela sentait l’intégration…”
Il haussa les épaules. Ce tout petit exemple, qui n’a rien d’exceptionnel, vient à l’appui de la thèse largement répandue selon laquelle les Nations unies dépenseraient de grosses sommes d’argent pour créer un problème des réfugiés plutôt que pour le résoudre.
Un alibi pour la Ligue arabe
Où est l’explication?
Qui est responsable de cette curieuse impasse?
Richard Crossrrian, député travailliste, qui se trouvait ici il y a quelques jours, a essayé de donner une réponse à ces questions au cours du débat du 15 mars à la Chambre des Communes. “Tant que nous compterons sur l’ONU pour faire quelque chose de sérieux pour l’établissement des réfugiés, nous ne ferons que nous leurrer, car l’ONU est une organisation politique, a-t-il déclaré. II y a la Ligue arabe et toute la politique de la Ligue arabe…! La Ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël… L’établissement des réfugiés la priverait de son sujet de plainte le plus important. En second lieu, une paix entre la Jordanie et Israël serait des plus embarrassantes, du point de vue de la Ligue arabe, en levant l’embargo sur Israël… Telle est, me semble-t-il, l’impasse à laquelle nous nous trouvons acculés….”
Loin de Westminster, à quelques kilomètres d’ici, un Arabe, personnage de l’un des camps, me disait la même chose en d’autres termes “Si j’avais eu les millions que l’ONU distribue ici, il y a longtemps que le problème serait résolu. Ce pays est immense, il ne manque pas de terres… si seulement les pachas voulaient permettre aux réfugiés de s’y installer…”, et il fit un geste large de ses deux bras:
“Regardez ce qu’ils font de l’autre côté… Le problème qui se pose à eux est encore plus vaste, et ils arrivent à le résoudre…” - et il désignait du doigt, par-delà les collines, la frontière israélienne. Il nous fallait rester là, car des camions bringuebalaient sur la route, chargés de caisses portant l’inscription ONU, et des enfants s’alignaient pour la distribution quotidienne de lait. La psalmodie du Coran se tut brusquement: c’était l’heure du repas.

Wednesday, April 04, 2007

Le SIDA n’aime pas la droite

On sait depuis belle lurette que nombre d’associations (caritatives, humanitaires etc…) sont le cache-sexe de lobbies politiques d’une gauche extrême particulièrement illuminée. Grassement payées sur fonds publics le plus souvent, ces mouvances douteuses avaient toutefois la décence de faire encore un peu d’associatif, et de faire un minimum “semblant”, histoire de donner le change.
L’association AIDES, sensée lutter contre le SIDA, ne daigne même plus jouer à ce petit jeu. Et avec la morgue habituelle des petits barons subventionnés, après avoir demandé du fric à tout le monde sur tous les tons de la gamme,

ils affichent clairement la couleur :

[A lire en complément]

Monday, April 02, 2007

La TV palestinienne s’obstine dans l’abjection

Après l’apologie, par ses propres enfants, d’un attentat-suicide perpétré par une mère palestinienne, les téléspectateurs de ce coin de pays où l’on cultive décidément des priorités très spécifiques ont pu visionner des incitations au terrorisme, d’inspiration religieuse, mettant en scène de jeunes enfants pour la deuxième fois en une semaine. Ils ont pu se voir recommander l’assassinat racial, à la télévision, commis par des femmes et des enfants, les leurs. Avec systématisme.
Une chaîne de télévision pourrait-elle se permettre cela sans l’autorisation et l’appui des autorités en place? De telles suggestions (envoyez vos enfants se faire exploser!) seraient-elles tolérées dans une population qui n’y est pas déjà largement habituée? Quel type d’idéologie crée ce genre de comportement? Et où cela mène-t-il?
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Il semble bien que la démocratie, vue par le mauvais bout de la lorgnette, fasse plus de mal que de bien en conjonction avec l’Islam. Dans l’Islam traditionnel, le pouvoir revient à ceux qui s’identifient le mieux au prophète des écritures et aux héros historiques, qui font le mieux régner la charia. Souvent, la chose n’intéressait pas grand monde. À l’image des contemporains de Mahomet à La Mecque, au début de sa carrière, qui, devant ses ambitions insupportables, lui proposèrent d’être le chef, et même le maître religieux s’il lui fallait cela pour être heureux, la grande majorité des Musulmans s’écartaient volontiers devant les fous assoiffés de pouvoir qui tenaient à ressembler à ce terroriste sanctifié qu’est l’improbable prophète de l’Islam.
Mais avec la démocratie, considérée comme la simple prédominance de la majorité, tout change. Il faut impliquer beaucoup plus de monde dans le processus d’accès au pouvoir. Il faut intimider des milliers de gens, en endoctriner encore davantage. Il faut répandre la folie criminelle de l’Islam parmi la majorité d’une population, pour se faire élire sur un programme d’inspiration religieuse, comme celui du Hamas. Et ce programme, c’est la Haine avec un grand H, forcément.
Et c’est ainsi que la population des territoires palestiniens est en train de se transformer sous nos yeux en la plus probante démonstration de l’ignominie inhérente à la religion islamique. À travers une monstrueuse perversion collective impliquant toutes les couches sociales, tous les âges, tous les organes de l’État, toute une population est en train de sombrer dans la haine meurtrière. Au nom de Dieu.

Sunday, April 01, 2007

Dans la boite a image...


Depuis déjà fort longtemps, la Gare du Nord est régulièrement le théâtre d’affrontements entre “jeunes” en manque de repères et forces de l’ordre. Il est toujours difficile et dangereux de réagir à chaud sur ce genre d’événements. Néanmoins peut-on rester silencieux face à la nouvelle falsification politico-médiatique qui est entrain de se jouer. A peu de chose près, selon l’intelligensia, on assiste une nouvelle fois à de saines émeutes légitimées par des violences policières qui auraient mis le feux au poudre. De plus il convient d’applaudir les braves citoyens qui se sont mêlés de l’affaire pour porter secours aux jeunes “molestés injustement par la police”. En bref, le fascisme ne passera pas, et c’est tant mieux!
Pourtant il a bien eu une double infraction à l’origine des émeutes: un gentil clandestin multirécidiviste dépourvu de titre de transport et un coup de boule assené au contrôleur qui faisait son travail.Soit, mais en tous cas les émeutiers sont sympas! ils évitent les insultes trop désobligeantes et crient “Sarkozy hypocrite!”……Mais qui croient-ils encore duper ? Imagine-t-on sérieusement des centaines de racailles aguerries au combat urbain, imbibés de haine meutrière anti-policière et anti-française proférer ce genre d’invectives dignes du bac à sable ?
On nous avait déjà fait exactement le même coup lors des émeutes de novembre 2005: là où les émeutiers scandaient “Allah akbar, on va les baiser cousin[…] C’est Jérusalem ici” ainsi que ”Sarkozy sale juif“, le Vrai Journal de Canal+ sous-titrait: “Sarkozy fasciste“. Et voilà que rebelotte; plus c’est gros, plus ça passe.
Pourtant, à demi-mots, un témoin-collabo nous confie qu’il a entendu crier “Nique la France” lancé par des “jeunes” pour passer à la Télé (sic!). Au pays des droits de l’homme, il faut savoir chercher l’info et lire entre les lignes.
Nous avions déjà eu l’occasion de le dire, la situation n’est pas explosive, elle a explosé: l’insurrection est permanente.
Reste à savoir qui rétablira l’Ordre.